photo M. Le Hérissé

 

Dédiée au Père Armand David, naturaliste qui ramena cette renonculacée de Chine vers 1900, Clematis armandii est une magnifique clématite botanique.

 

Ses atouts principaux : une floraison particulièrement précoce, et un joli feuillage persistant.

C’est une plante vigoureuse, une fois bien installée.

 

Très volubiles, ses longues lianes peuvent atteindre jusqu’à 8 m de long. Leur pousse est très rapide et elles se lignifient en vieillissant, comme chez toutes les clématites, mais chez cette espèce persistante et vigoureuse, elles s’épaississent et dans mon jardin, le « tronc » atteint 5cm de diamètre.

 

Ses grandes feuilles luisantes, assez coriaces, opposées sont formées  de trois grands folioles lancéolés : 15 cm de long et 5 cm de large. Les jeunes tiges et feuilles sont pourpres au débourrage, et leurs tiges facilement cassantes aux vents forts, mais elles deviennent rapidement plus ligneuses donc plus souples.

 

 Les fleurs s’ouvrent tôt en saison, vers fin mars (en janvier cette année 2016). Elles s’épanouissent à partir de gros bourgeons qui se développent à l’aisselle des feuilles de l’année précédente. Certaines années, la plante se couvre entièrement d’une draperie de fleurs blanches, simples, à 4-5 pétales, de 5 cm de diamètre, et c’est un spectacle magnifique.

Elles dégagent un parfum vanillé plus développé en fin de journée.

 

La grande vigueur de cette clématite nécessite une taille qui la ramène à des proportions raisonnables, cela est fonction de la place dont elle dispose. Elle ne souffre pas de la taille et repart  vigoureusement.

 

Cette plante n’a pas d’exigence particulière pour la nature du sol, mais elle apprécie un sol humifère, elle supporte même très bien une situation assez ombragée. Sa rusticité va jusqu’à au moins -12°C.