ACER PALMATUM OZAKAZUKI

 

photo M. Le Hérissé

 

Un décor flamboyant : Acer palmatum Ozakazuki

 

Acer palmatum ou érable palmé voire plus souvent érable japonais est un petit érable asiatique originaire de Chine, Corée et Japon, il doit son nom à la forme palmatilobée de ses feuilles. Il appartient à la vaste famille des Sapindacaea. Emblématique des jardins japonais, il en existe de nombreux cultivars, mais Osakazuki est le plus remarquable par sa couleur d’automne.

 

L’Acer palmatum possède 5 et le plus souvent 7 lobes, il est divisé en 3 sous-espèces :

 

-palmatum palmatum qui représente l’espèce-type,

 

-palmatum amoenum aux lobes plus grands que chez l’espèce-type et  arrondis 

 

- palmatum matsumurae dont les lobes sont les plus effilés et plus profondément découpés,

 

L’Acer japonicum, une espèce proche se distingue par un nombre plus important de lobes : 7 à 11.

 

Le cultivar Osakazuki appartient à la sous-espèce amoenum avec ses 7  lobes arrondis en leur base. Sa taille est modeste : il ne dépasse guère 4m et pousse assez  lentement.  Ses feuilles sont grandes par rapport au type : 7-13cm en largeur et 5-9cm de longueur, vert tendre au printemps mais toute la splendeur d’Osakazuki  explose en automne où le feuillage se pare de teintes incroyables,  c’est le plus rouge des érables en cette saison.

 

Les fleurs s’épanouissent en avril-mai, elles sont petites  et regroupées en corymbes, elles se composent de 5 pétales rose tendre de 3mm de longueur enveloppés dans un calice de 5 sépales d’un rose plus soutenu qui dépasse un peu en longueur la corolle. Les fruits qui leur succèdent en été sont pourpre, ce sont comme chez les Acéracées des disamares : fruits bruns à maturité,  ailés, accolés par la coque des ovaires, presque alignés, les ailes mesurent 2cm de long.

 

Cet Acer apprécie une situation abritée des vents forts et semi-ombragée en effet le soleil le plus vif brûle leurs feuilles.  Un sol frais et bien drainé lui convient, il est recommandé de ne pas mettre à son pied du fumier, car le Verticillium souvent présent est un champignon mortel pour les érables japonais. Un traitement au sulfate de cuivre (qui ne brûle pas les feuilles des érables) peut être fait de manière préventive, mais il ne suffit pas toujours à sauver un arbre atteint.

 

 

photo M. Le Hérissé

 

photo M. Le Hérissé

Feuilles heptalobées.

 

 

photo M. Le Hérissé

Fleurs regroupées en corymbes.

 

photo M. Le Hérissé

Détail des fleurs.

 

 

photo M. Le Hérissé

Disamares en automne : fruits accolés pourvus d'une aile.